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Forum - Scènes de la vie quotidienne à El Aderj

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Saïd Khallouk (Hôte)
16/01/2010 22 10 01 (UTC)[citer]
Bonsoir Saïd, à toi et à tous les enfants d'El Aderj
Je suis né à Mchqra en 1950. Actuellement, je suis retraité des Forces Royales Air, et j'habite Tanger. Je suis le fils de Ahmed ou Khallouk, ancien goumier et épicier au Souk.
Avec ta permission et celle de tes visiteurs, permets-moi de participer de temps en temps, avec quelques passages de mon blog personnel. www.petitberbere.blogspot.com
Je décrirai particlièrement quelques scènes de la vie quotidienne des Alahmis.
Aujourd'hui, je propose la descritption de la maison Aalahmia qui nous a vu grandi

Chapitre XX : La maison des berbères d'El Aderj, les "Aït Alahm

La maison Aalahmia est construite en pisé, terre argileuse renforcée par de la paille en fétus courts. La paille faisant fonction de liant pour empêcher les fissures, et les retraits incontrôlés, une fois les murs séchés par le soleil. Les murs de 60 à 70 centimètres d'épaisseur, constituent un isolant sûr et infaillible contre les écarts de températures qui sévissent en altitude, et les intempéries quelque soit leur degré de violence (Tempête de vent, de neige, grêle, et autres).

Le procédé de construction est séculaire, et hérité des aïeuls les plus lointains. La maison est carrée, et de dimensions assez imposantes (Jusqu'à 20 x 20 mètres de dimensions), pour abriter la famille, les provisions annuelles, et le bétail. La cour intérieure de 10 x 10 mètres minimum, non couverte, constitue le noyau central autour duquel la vie s'organise entre les hommes et les bêtes. Le bétail y passe la nuit à l'abri des chacals et des renards, qui, poussés par la faim, viennent souvent narguer l'homme et rôder non loin des villages, à la limite de la forêt et des champs cultivés, en quête de nourriture. Le bétail est constitué de chèvres, le principal élevage du berbère Aalahmi, quelques vaches, poules, coqs, et le mulet, le quatre-quatre tout terrain, ami du berbère, et le plus aimé de la famille.

Les locaux du rez-de-chaussée, qui donnent directement sur la cour, sont réservés au stockage des grains, des fruits et légumes secs, tel l'oignon, le légume le plus utilisé dans la cuisine berbère, souvent les tagines de chevreau, quand la terre et les vergers sont gelés et ne produisent rien.

L'étage supérieur, est constitué des chambres, cuisine, et le salon incontournable, avec coin de feu de bois, où les retrouvailles les hivers particulièrement, sont d'importance et conviviales. Les grands-parents, les parents, tantes, et oncles s'y regroupent et racontent aux enfants attentifs et subjugués les histoires et les contes berbère merveilleux, et fascinants qu'ils avaient acquis et transmis oralement de génération en génération.
Saïd Khallouk (Hôte)
18/01/2010 10 10 49 (UTC)[citer]
Nos maisons à Mchaqra étaient grandes, spacieuses, et abritaient les hommes et les animaux. Voici une des scènes pittoresques qu'on vivait entre frères, soeurs et cousins :
Tout autour de ces locaux, des terrasses larges de 3 mètres, les protègent des intempéries. Ces terrasses prises sur la largeur de la cour centrale, constituent en même temps un abri pour les locaux du rez-de-chaussée, et le bétail quand il est chassé du centre de la cour par les intempéries les hivers. Par beau temps, les boucs, patrons du harem, se disputent les chèvres les plus jeunes et chaudes, ainsi que la place à l'air libre, au centre de la cour que la lune et les étoiles éclairent et rafraîchissent. En effet, c'est à coups de cornes fracassants et meurtriers, que l'espace s'acquiert souvent. L'été, les plus forts s'approprient le centre de la cour, reléguant les moins forts à se loger sous les terrasses chaudes et moins confortables. Les hivers, c'est l'inverse, les plus faibles passeront la nuit à la belle étoile sous la neige, et les pluies inconfortables. La vie est réglée ainsi en bas, et l'homme là-haut, y assiste en simple spectateur.

Azor et ses frères affectionnaient ce spectacle magique où la force et la stratégie pour acquérir sa place, son statut social, et le droit à la survie, sont de rigueur. Le jeu préféré des enfants, perchés là-haut, consistait à encourager et attiser le combat des boucs, pour faire durer le spectacle. Les combats sont souvent violents et meurtriers. Ils criaient à tue-tête à l'adresse des combattants qui semblent comprendre ce message qui ranime et multiplie leur ardeur au combat :

"-SSâââ SSâââ !" qui, répété plusieurs fois faisait l'effet sur les combattants. L'injonction répétée, veut dire : "Eloigne-toi, et prend de l'élan". Incroyable, mais les pauvres boucs comprenaient sûrement et obéissaient à ce langage bref et stimulant, ce qui accroissait la violence des combats. Ils levaient les pattes avant, pour piquer en même temps et se cogner mutuellement les têtes, dans un bruit de cornes terribles. Les boucs se battent sur place, sans bouger d'un pouce. Celui qui reculera, perdra la face devant le harem de chèvres et des enfants qui crient victoire à tel ou tel, parce que les bergers leur attribuent des noms que les enfants n'oublient jamais. (Mohamed Ali, Frazier, et j'en passe des combattants du ring). Nos héros s'appellent "-Achmlal, le blond -Bouamar, le barbu -Akrrout, les petites cornes -Afrtas, le chauve, sans cornes, etc...(Il ne manquait que le Coca, et le pop corn à Azor et ses cousins pour agrémenter le spectacle).
idil (Hôte)
01/10/2011 14 02 45 (UTC)[citer]
salam oualikoum, m'mis ntmourt, je me présente je suis natif de Rabat mais originaire de ait rehou que je connais plus que ma ville natale, je vis actuellement en France, je suis du douar ait hsain, je connais mechkra et la montagne el bouk trés bien car j'ai de la famille là bas.Je vous félicite pour cet "activisme" j'aimerai savoir si des personnes de ait rehou sont dans les parrage. Bonne continuation
jarijdiren (Hôte)
27/09/2014 14 02 43 (UTC)[citer]
salam idil sacrée coïncidence je suis natif de Rabat originaire de aithsain et vis actuellement en France
Ali khallouk (Hôte)
07/10/2014 11 11 20 (UTC)[citer]
Votre frère
ali a visiter votre site
Cher frere Avec vous j'ai vécue ma vie je vous remercie de tous ce que vous avez. fait pour moi sans oubliez que je vous considéré comme le plus aimé pour moi



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